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jeudi, septembre 15, 2005

autour d' un cas (première partie)

Qu'il est bon de fumer.
Quand je fume je redeviens comme avant,je me sens forte,prète a croquer la vie à pleine dent,j'oublie tout.
je m'appelle Amal, l'espoir c'est mon nom,c'est ma foi,l'espoir je le porte en moi,l'espoir c'est mon histoire,mon épopée.
j'ai passé 10 jours dans cet affreux lit d'hopital,c'est mon deuxième séjours ici,je suis une habituée des lieux commes ils disent,je garde la méme chambre,le meme lit à coté de la fenetre,j'ai deux "colocataires" deux femmes qui viennent d'accoucher,avec leur bébés à coté d'elles.Moi je suis un cas spécial,l'attraction.
Voici mon histoire.
je suis jeune et belle,j'exerce le plus vieux métier au monde,la prostitution.Mon histoire est celle de milliers d'autres filles comme moi,celle de la misère et de la pauvreté,celle de la honte.
Mon père nous a abondonnés ma mère, mes soeurs et moi à l'age de 13 ans,il s'est remarié pour avoir un "male" et nous a chassés et rayés de sa mémoire,la rue m'a alors ouvert les bras et m'a consolé,elle fut ma fidèle amie et ma confidente.Le père,le frère je l'ai retrouvé dans tous les hommes que j'ai connu,j'aimais ce métier car je me sentais utile,je donnais du plaisirs ,je le faisais en tout honneur et loyauté,et je trouvais ça noble, je faisais oublier à mes compagnons leurs soucis,j'étais à leur écoute,je ne leur demandais rien,je les laissais libres,mes clients étais tous des coup de coeur,des toccades,des hommes pour qui j'avais le béguins,je me portais trop d'estime,et je n'ai jamais rien fait par contrainte.Ils le savaient,ils étaient reconnaissants et généreux,ils me respectaient .
Jusqu'au jour ou j'ai commencé à sentir ces douleurs dans mon bas-ventre,à saigner.
J'ai consulté un medecin.
Je ne sais ni lire ni écrire,mais je ne suis pas ignorante.
les rendez-vous se sont multipliés,les analyses,les frais,les autres filles étaient solidaires mais je devais travailler beaucoup plus,et un jour,ce jour de grande vérité, la sentence est tombée.
J'ai un cancer de l'utérus.
Je n'aimais pas le tact et la délicatesse de ce medecin:écoutez monsieur,moi je suis une dure,je parle crue,je comprends tout,les demi-mots,je n'en veux pas,c'est ma vie,c'est mon corps,je veux tout savoir"et j'ai tout su,j'ai un terrain qu'il a dit,faisant allusion à mon métier,c'est du à un microbe,j'ai de la chance car le dépistage a été précoce,mais pour éviter la dissémination du cancer ,il faut que je me débarasse de cet utérus,"c'est d'accord",répondis-je,ce bon docteur me rassura,il compris mon indigence,et pris contact avec des bienfaiteurs,et pas n'importe lesquels,"les barbus".
Encore une fois sauvée par un homme,c'est mon destin,me dis-je avec ironie ,meme si dans ma condition,on ne peux plus se permettre ce luxe qu'est l'ironie.
première hospitalisation,l'opération qu'ils appellent "hystirictoumie" fut une réussite,je n'oublierai jamais ce mot barbare qui fut mon prénom durant ce séjour,"l'hystirictoumie va bien","l'hystirictoumie a reçu son traitement?","l'hystirictoumie n'a plus de fièvre","tu as changé le pansement de l'hystirictoumie".personne ne me désignait par mon véritable prénom,au bout de dix jours je suis sorti et je suis rentrée chez moi,j'ai organisée une fete avec les filles et j'ai décidé de tourner cette page de mon existence et d'oublier cet incident de parcours,après tous,cet uterus ne me servait pas à grand chose!
le sort en décida autrement.le passé vous rattrappe toujours et au moment ou on s'y attend le moins!
A SUIVRE........

jeudi, septembre 08, 2005

le premier pas


c'est lui
c'est lui
c'est lui
ton coeur,ton cerveau ,ta bouche,ta peau ,tes yeux
tout ton toi,a crié,s'est hurlé à lui méme cette phrase:c'est lui
l'homme de ta vie,de tes rèves,de tes songes,
de ton conscient ,de ton inconscient:
c'est lui
lui hautin,mystérieux,beau,
inaccessible,au dessus de tous
que tu as attendu, guetté
est surgit
comme par enchantement
il est devant toi
tu es devant lui
tu le fixes du regard
et là, tu vois, tu l'entends,
son coeur ,sa tete,ses yeux crier:
c'est elle,
c'est elle,
c'est elle
vos sens discutent,échangent,s'harmonisent
vous etes d'accord sur tout
depuis la création,depuis adan et ève
c'est ton ame-soeur,ta tendre moitié
tu débordes de joie,tu fonds de plaisir
mais ton amour propre te rappelle à l'ordre
tu veux te faire désirer,prier
tu détournes les yeux et tu t'éloignes
mine de rien,dédaigneuse,fatale
de loin tu surveilles,tu appréhendes
il te suit,te défie,somptueux,roi
tu l'admire:cette force,cette assurance
il veut te parler,il hésite
vous flottez une seconde
et soudain tu la vois ,
elle
sa soeur,sa femme,sa campagne,
son amie,son amour,sa vie
qu'est-ce-que tu en sais
audacieuse,seraine,caline
tu la deteste,tu la hais
tout se bouscule en toi,
bléssée ,tu le quittes,tu le perds à jamais
dans un coin obscure et sombre,
seule
tu souffles,
et tu réalises soudain la fragilité d'un instant
tu as gagné et perdu le monde en une seconde
le reverras -tu un jour?
et là ,tu médite sur "le premier pas"

vendredi, septembre 02, 2005

la reine des éspoirs


Sahar était une menteuse ,elle excellait dans l'art de mentir,ce qui lui valait le respect de tout son entourage, elle savait fabriquer les gros,les petits mensonges,les blancs, les noirs,elle réussissait meme à faire les plus difficiles,les plus prisés,les plus fins,les plus recherchés,ceux qui s'adaptent à toutes circonstances;les gris.Elle mentait du matin au soir,tout ce qui jaillissait de sa cavité buccale était mensonge,mentir lui était vital,elle y était devenu accro,souvent elle mentait sans réel nécessité juste pour le plaisir;par exemple ,à un passant qui lui demandait l'heure, elle rajoutait toujours ou retranchait dix minutes,un quart d'heure selon sa fantaisie,ensuite elle souriait,et c'était le plus beau moment de sa journée.Ce don s'est révélé chez elle précocément ,ce sont d'abord ses parents qui ce sont aperçus de cet énorme potentiel,puis ses amis,et enfin ses maitres d'école auquels elle doit tout son succés actuel,en effet grace à leur aide Sahar a décroché une bourse d'étude,dans le temple mondial du mensonge , la fameuse université americaine "liehouse university",c'est là qu'ont été élaboré les plus ingénieux,les plus merveilleux,les plus délicieux mensonges de l'histoire de l'humanité,rappelez-vous,le premier pas de neil Armstrong sur la lune qui a était filmé dans un studio de cinema,remarquable non,les armes de destruction massive en Irak,les missils nucléaires russe sur Cuba ,et nombre d'autres fabuleuses supercheries qui échappent maintenant à ma mémoire.
Pour revenir à Sahar ,elle fut repérée dès la première année par le maitre incontestable du mensonge,le Pr H,prix nobel 2001,elle eu de nombreux certificats et prix d'excellence.une fois son diplome en main,elle fonda l'agence internationale du mensonge,dont le siège se trouve à NewYork.
A 50 ans , Sahar fait part de son envie de revenir au source.
Hier le Washinton post titrait sa une par : "Sahar : le retour au bercail".
En effet Sahar lutte contre la misère en Afrique,les maladies,les mines anti-personnel,la famine qui ravage ce continent,elle plaide la cause africaine partout ou elle va,et y emploie tous ses talents de menteuse,dernièrement elle a annoncé vouloir fonder la première école africaine du mensonge,pour les enfants africains.
Sahar est en train de nous charmer,de conquérir nos coeur par tant de générosité et de dévouement.
Allez-y Sahar,nous sommes tous avec vous.

jeudi, septembre 01, 2005

les pèlerins de l'amour




les pélerins de l'amour



Il y a quelques année de cela,un jeune journaliste américain passionné de culture orientale,décida d'entreprendre un long voyage dans le desert aride du sud marocain afin de s'éxercer aux dureté de la vie et de déceler les secrets et la magie de cette contrée.
Un jour ,il échoua sur une oasis près de Ouarzazate appelée Tinghir,image du paradis au coeur du sahara;la nature y grouillait de vie primitive et sauvage qui nageait dans un calme serain ou chaque etre pouvait écouter son ame et pénetrer sa propre intimité.
Cependant à sa grande surprise,il découvrit à coté du lac une foule de jeunes gens,jeunes femmes et jeunes hommes drapés de blanc,créant une clarté au milieu de l'obscurité de la nuit.Ils allumaient des cierges autour d'une tombe ,ensuite ils s'asseyaient en cercle se tenant par la main et se perdant en prières ou en lamentations.Parfois ils pleuraient ,leurs sanglots témoignaient d'une profonde tristesse.Loin d'eux,un vieillard au visage tané,labouré par les rides,voilé de sagesse,était assis sur un rocher;tout en fixant la mystérieuse tombe,il effilait sa longue barbe blanche qui tombait sur son habit bleu.C'etait le doyen du douar.Eric le visiteur sous l'emprise de la curiosité ,se dirigea vers lui et lui dit en dialecte egyptien:
"salamalek vénérable homme,peux-tu m'apprendre la raison de cette céremonie?"
Celui-ci ne detournant meme pas ses yeux pour le regarder lui répondit d'un ton posé:
"il était une fois dans ce pays-ci une tribue florissante qui connut une véritable histoire d'amour.Kacem,un jeune berger,beau et vigoureux,connu dans toute la tribue par son honnéteté , sa bravoure et son intrépidité,réussit par son regard noir,son sourir ensorcelant à séduire Abla,une des rares perles du sahara.Toutes les filles enviaient ses grand yeux noisette,ses lèvres juteuses et charnues,ses cheveux noirs de jais couvrant ses épaules qu'elle embellissait parfois par du henné,sa peau pèche couleur des dunes au coucher du soleil et enfin ses petits pieds nus qui caressaient élegamment le sable du désert.
Abla et Kacem avaient défié les traditions et les coutumes de leur communauté,ils avaient enfreint l'interdit qui pesait sur ce genre de relation.La femme ,à cette époque n'avait pas le droit de sortir seule,ni meme de voir son futur mari avant la cérémonie nuptiale.
L'amour,bien qu'il existat dans le coeur de la jeune fille,qu'il consumait par son feu ardent,était timide devant l'autorité parentale.Ils prenaient de gros risques et se rencontraient souvent loin des yeux indiscrets,à l'ombre d'un palmier,au bord du petit lac ou aux confins de l'oasis.En dégustant les dattes fraiches et succulentes,ils révaient du jour ou les liens sacrés du mariages les uniraient pour qu'ils vivent heureux au milieu de leur progéniture.
Un jour pendant que Abla apportait de l'eau de "l'aouina",en compagnie des autres filles du village,le fils du Caid passa sur son cheval.Hélas,il succomba à son charme,s'éprit d'elle et la demanda en mariage.
toute la tribue était en féte sauf Abla.elle était exaspérée par les youyous des femmes,elle était pensive et triste..Quelques larmes étaient visibles au coin de ses yeux.Elle n'arretait de penser à Kacem,l'homme qu'elle aimait à la folie,elle maudissait sa beauté,la tribue,la terre entière.la malheureuse pleurait toutes les nuits en suppliant son père de decliner l'offre.En vain,la tentation était grande et les enjeux énormes,et puis que peut -on devant un caid? une pareille offense serait un affront impardonable que toute la tribue paira.
Kacem de son coté se morfondait devant son impuissance,la vie n'avait plus aucun sens.Après de longue nuits de reflexions,il échafauda un plan pour sauver sa bien aimée;il contacta othman,le berger du Caid,un ami à lui et lui fit part de son profond chagrin.Othman attendri finit par trouver un moyen pour mettre en pratique le plan de Kacem.
Le jour fatal ou le mariage allait etre consommé arriva.La nuit avant que le fils du Caid ne quitte ses invités,Kacem,aidé par Othman,réussit à s'intoduire dans le palais,et suivant les indications de son ami,qui en connaissait tous les recoins ,il trouva enfin Abla s'apprètant à ingurgiter une fiole de poison.elle lacha celle-ci et courut se réfugier dans les bras de Kacem,là elle était bien en sécurité.Aprés les baisers et les longues étreintes,ils sortirent discrètement par les boudoirs et rejoignirent les étables.Ils détachèrent un chameau,l'enfourchèrent et se dirigèrent vers le mur de la délivrance.Kacem piqua le chameau et lui ordonna de sauter le mur de l'enceinte du palais,malheureusement,il ne réussit point le saut périlleux.Les cris de la béte ecroulé" sur son flanc alertèrent les gardiens et les convives.Toute la tribue était là.petits et grands accoururent pour voir le spectacle scandaleux.Quelle honte pour la tribue de Abla:la mariée aux bras de son amants!!!
Le cachot fut pénible pour Abla et Kacem.dès l'aube ,le conseil extraordinaire des sages rassembla les grands du village pour décider du chatiment à réserver aux deux "coupables".
La sentence fut cruelle.le verdict fut prononcé par le caid lui-meme: jet de pierre jusqu'à ce que mort s'en suive,une lapidation.les deux amantsfurent livrer en pature à la foule,subirent sa haine et ses sarcasmes pendant des heures,les corps furent inhumés dans cette tombe que tu vois là devant toi,près de ce meme lac qui fut autrefois témoin de leur idylle.ironie du sort:meme la mort ne réussit guère à les séparer ,la terre qui leur donna refuge dans ses entrailles les pleura,le lendemain de leur mort,par miracle un rosier poussa au-dessus de leur tombe et deux semaines après,deux belles roses d'un rouge pourpre s'épanouirent et s'entrelacèrent en versant deux larmes de rosée.Ce qui est encore plus étonnant,c'est que chaque matin ,à l'aube, un oiseau vert chante leur histoirs tragique ;et des fois au début du printemps on entend les rires de Abla ici pendant toute la matinée.et c'est ainsi que jusqu'à nos jours ,tous les jeunes couples dont l'amour est contrarié viennent ici ,à la veille de chaque vendredi accomplir cette cérémonie, afin que leur liaison aboutissent à un mariage heureux".
Eric sentit des larmes chaudes et salées couler sur ses joues et ses lèvres et soudain,ses pieds le portèrent vers le tombeau ou il se joignit aux autres pélerins.