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samedi, novembre 03, 2007

Amy winehouse...renaissance funk ?

Amy Winehouse Back to Black



Un autre chanteur à l'honneur sur " Errance", j'écoute énormement de musique ces temps ci et mon agenda me permet rarement de lire plus de deux pages par jour dans les meilleurs des cas encore moins d'écrire,il s'agit cette fois-ci d'une très jolie demoiselle de 24 ans,qui frôle souvent l'enxcentricité,dont les déboires passionnels avec la drogue defrayent la chronique, Amy Winehouse m'a rappellé la première fois que je l'ai écouté la belle époque dinah washington,et sharon jones , bref une voix de black dans une peau de blanche , un timbre exceptionnel ,un peu à la Macy gray mais avec un petit quelque chose qui accroche plus,et des mélodies qui mélangent à merveille des sons funk, jazz et blues..."back to black", et "rehab" sont des chansons qui ne vous laisseront sûrement pas indifférent!





samedi, octobre 06, 2007

l' eclipse

Mathieu Chedid & Sean Lennon - L'Eclipse




Un chanteur qui charme non pas par sa voix mais par ses compsitions et son originalité, il s'agit de sean lennon,le digne héritier de john lennon,l'eclipse est une reprise en duo de "parachute",une invitation au rêve et à une espèce de romantisme ou surréalisme musical éléctronique,d'autres chansons comme "dead meat" ou " wait for me" sont aussi des perles que je vous propose de découvrir.









samedi, mars 24, 2007

medecine de l'âme...medecine du corps


Des fois en déambulant la nuit comme un fantôme,fatiguée,saturée,déprimée dans les couloirs de l'hopital,je me pose souvent la question suivante : qu'est ce qui fait que je supporte encore mon métier,qu'est ce qui fait que j'éprouve encore le même plaisir à feilleter un atlas d'anatomie ou de dermatologie,ce même plaisir que je ressentais il y a de celà six ans lorsque j'étais suspendue aux lèvres de Mr Gonzales,mon professeur d'embryologie qui nous exposait avec sa vision non moins philosophique l'origine,l'organique de la vie,la réponse est toute simple,c'est que dans la medecine , il y a beaucoup de poésie.

J'ai souvent été intriguée par le rapport étroit qui existe entre les deux,tout d'abord elles se rejoignent dans la finalité,à savoir le bien être ,le bonheur,le confort de l'homme,corps et ame ,mais cette relation s'exprime à mon avis à trois niveaux:

1)la medecine a toujours été une source d'inspiration inepuisable pour la poésie et la littérature ou le cinema, Alfred de Musset, a décrit de la plus belle des manière que l'on puisse faire c'est à dire en vers,un signe clinique en cardiologie rien qu'en observant les secousses et agitations de son frère atteint d'insuffisance aortique, ce signe porte depuis son nom, "signe de musset":

Pourquoi mon cœur bat-il si vite?
Qu'ai-je donc en moi qui s'agite
Dont je me sens épouvanté?
Ne frappe-t-on pas à ma porte?
Pourquoi ma lampe à demi morte
M'éblouit-elle de clarté?
Dieu puissant!tout mon corps frissonne.
Qui vient? qui m'appelle? Personne.
Je suis seul; c'est l'heure qui sonne;
O solitude! ô pauvreté!


La nuit de Mai

2) les lettres ont à leur tour servi la medecine en enrichissant le vocabulaire et la sémiologie médicale,en humanisant le langage médical,surtout à une époque où la thechnicité lui fesait grand défaut et où un medecin qui excelle est avant tout quelqu'un qui observe,un artiste,la rendant ainsi à la fois plus ludique, agréable à assimiler ,et plus précise.
Les exemples ne manquent pas,il en existe des millions:
Le rossignol des tanneurs, typique des ouvriers dont les extrémités des doigts ulcérés par les produits chimiques, se présentait sous forme de lésions en forme d’oeil d’oiseau et produisait lors de la pression un cri de douleur expliquant son surnom,à ne pas confondre avec l’œil de perdrix, sorte de cor installé douloureusement entre deux orteils.Les références animalières sont d’ailleurs très nombreuses.Chez les sages-femmes, casser son œuf signifie faire une fausse-couche. Longtemps le col de l’utérus s’appela museau de tanche ,L’ éléphantiasis, très souvent localisé aux membres inférieurs, est une insuffisance veineuse provoquant leur démesure. La maladie du cri du chat diagnostiquée à la naissance par le cri du nourrisson est une anomalie du chromosome 5. La patte d’oie, point de jonction de trois muscles en haut de la cuisse est le siège de fréquentes tendinites. Plus connue, la queue de cheval est la fin du rachis. La toux en chant du coq signe la... coqueluche ! Dans le typhus, la langue est de perroquet et dans l’arthrose les vertèbres en bec de perroquet. La grenouillette, est une tumeur liquide sous la langue obstruant les voies salivaires et provoquant une déformation caractéristique de la voix.
Plus culturelles, les références à la littérature, aux traditions et à l’Histoire ont donné parfois de véritables syndromes. Le bovarisme signe le cas des jeunes femmes insatisfaites, qu’un mélange de vanité, d’imagination et d’ambition porte à des dispositions au dessus de leurs conditions, principalement dans le domaine sentimental. Plus souvent masculin, le syndrome de Peter Pan explique l’incapacité de certaines personnes à entrer dans l’âge adulte. L’éonisme est employé pour nommer les travestis. Le léprechaunisme, maladie héréditaire rare, transforme le visage à l’images des léprechaums, lutins du folklore irlandais. La prière mohammadienne signe une péricadite dont seule la position genoux au sol, face contre terre peut soulager. Chez les neurologues, le tic de salaam décrit une inclination rapide du tronc particulière à certaines épilepsies. Le syndrome d’Arlequin est un trouble circulatoire bénin du nourrisson dont on imagine aisément l’aspect. Le syndrome de Laetitia est un accouchement inopiné se produisant dans un lieu public, comme ce fut le cas pour la naissance de Napoléon. Le syndrome d’Alice au pays des merveilles s’observe dans certaines pathologies mentales où le sujet se perçoit comme un être minuscule ou gigantesque. Les obèses dont le ventre comprime le diaphragme produisant ainsi des troubles respiratoires amenuisant la qualité de leur sommeil nocturne et induisant une somnolence diurne développent le syndrome de Pickwick, du nom du personnage de Dickens. Toujours dans le registre des contes et légendes le fameux syndrome de Münchausen, en référence à l’officier allemand du XVIIIe siècle devenu personnage fantastique, est la pathomimie ou simulation de maladies conduisant l’intéressé sur les tables d’opération dont il revient porteur de valeureuses cicatrices. Moins drôle le syndrome de Münchausen par procuration met en jeu la vie d’enfants pour que leurs parents, le plus souvent les mères, apparaissent aux yeux des autres comme totalement dévoués au bien-être de leur progéniture.Dans un autre genre, le mithridatisme, en référence au roi Mithridate, consiste à s’immuniser contre un poison en l’absorbant régulièrement à petite dose. Le syndrome d’Ondine, nymphe se vengeant radicalement de son mari en lui supprimant son mécanisme respiratoire pendant qu’il dort, est heureusement beaucoup moins fréquent. Et, cerise sur le gâteau, la syphilis, tire son non de l’œuvre de Fracastoro Girolamo, médecin et poète véronais du XVIe siècle, où elle est admirablement décrite chez le berger Syphilus, frappé de ce mal incurable par Apollon !
la fantaisie va plus loin encore: La méningite a pour symptôme caractéristique les vomissements en fusée. Une malformation de le la valvule mitrale s’appelle la valvule en parachute.Le souffle amphorique s’entend au stéthoscope à l’auscultation des poumons, de même que les râles bulbeux semblables au glougloutement produit lorsqu’on souffle dans un verre d’eau avec une paille.La candidose buccale est plus connue sous le nom de muguet. La maladie des os de verre provoque de multiples fractures par décalcification. La paralysie des amoureux, heureusement momentanée, provient de la compression du nerf radial par la tête du partenaire.les tumeurs sont dites des patates ou des pêches.La selle turcique,siège de la glande l’hypophyse, renvoie à la selle des guerriers turcs.Le front olympien, anormalement étiré vers le haut, fait référence à la hauteur de l’Olympe mythologique.la tabatière anatomique est le petit creux situé au bord du poignet dans le prolongement du pouce,autrefois très utile aux priseurs de tabac.La scarlatine générait des éruptions en carte de géographie! Certaines lésions cérébrales très graves provoquent une contraction du corps en opisthotonos, avec les mains en position d’accélération sur une poignée de gaz, ce qui s’appelle alors faire de la mobylette.la goutte militaire est la blennorragie chronique appelée aussi plus joliment coup de pied de Vénus. Les bruits sont aussi particulièrement évocateurs : bruit de galop pour les insuffisances cardiaques, bruit de pistolet pour les insuffisances aortiques. Ressentie dans la pneumonie la douleur en coup de poignard ne laisse aucun doute sur son origine ,La douleur du membre fantôme ne lâche jamais les amputés.

3)et enfin,quand le medecin est bon poète, et quand un poète raisonne en medecin, c'est à dire avec une logique de medecin,avec de la distance critique de l'évènement jusqu'à frôler la froideur,le résultat,est des chefs d'oeuvres littéraires et philosophique comme c'est le cas pour Avicenne: extraits "des poèmes de la medecine" :

- Un homme qui promet…, fit-elle désabusée (Yasmina) Les promesses d'hommes sont pareilles aux vagues de la mer : elles meurent aussi vite qu'elles naissent. Page 185
- Ce qui est imparfait chez toi, Ibn Sina, c'est ta crainte de l'amour…
Il ne put s'empêcher de sourire.
- c'est bien. Alors dis-moi ce qu'est l'amour ?
- Le don de soi. Le sacrifice. Le pardon.
Sans se départir de son sourire, il contempla d'un air distrait les grains de sable qui filaient entre ses doigts.
- Pardonne-moi. Mais je crois que tu fais erreur. Ou alors tu dois vivre dans le monde des rêves. Je vais te dire ce qu'est l'amour.Il se tourna vers elle et elle crut sentir ses yeux qui plongeaient au-dedans de son âme.
- Lorsque nous disons que nous aimons, qu'est-ce que cela veut dire ? simplement que
nous possédons. Puisque dès l'instant que nous perdons la personne aimée nous nous
sentons perdus, vides de tout. En réalité, en disant que nous aimons, nous ne faisons
que légaliser un sentiment de possession.
- Même lorsque nous pardonnons à un être qui nous fait mal, qui nous trahtit
- Même là. Que faisons-nous ? On lui veut, on s'en souvient. Et finalement nous
sommes amenés à prononcer la phrase sacrée :" Je te pardonne " Qu'est-ce que cela
révèle ? Rien. Rien d'autre si ce n'est que nous demeurons toujours et encore le
personnage central, que c'est "moi" qui assume l'importance, puisque c'est encore "moi" qui pardonne…tu as peut-être raison Yasmina. Je crains l'amour. Il n'est fondé que sur l'attirance des corps, sur l'idée de possession, la jalousie, la méfiance et la peur. C'est terrible d'avoir peur. C'est comme mourir. Certes, nous croyons aimer. Mais en vérité, nous n'aimons que nous. Et comme je te le disais, je me trouve imparfait. Peut-on aimer ce qui est imparfait ?
Yasmina leva les bras au ciel dans un geste fataliste.
- Cheikh el-raïs, ta rhétorique me dépasse. Je ne suis qu'une simple mortelle. Je te parle de cœur,Tu me parles d'algèbre et de choses qui me dépassent…soit, puisque tel est ton désir, tu partiras Sans moi vers la province du Sud. Page 216

Une belle reflexion sur l'amour et la vie.(quoique un peu pessimiste)

La medecine,c'est beau, on ne le dira jamais assez!

samedi, mars 10, 2007

une nouvelle brise souffle par ici




L'on dit souvent qu'une absence, une retraite est une occasion pour mieux renaître, ou marquer une presence,"errance" reprend, avec un nouvel esprit, un nouveau concept,mais surtout un nouveau souffle.

Et vous,chers acteurs et actrices de la blogoma y êtes pour beaucoup.

Ces quelques mois "d'exil" volontaire, loin de toute vie active et sociale réelle ou virtuelle m'ont permis de me ressourcer,retrouver l'inspiration à partir d'une nouvelle vision de la vie ,de moi-même, de prendre un nouveau départ.

A un certain moment, l'écriture ne m'interéssait plus vraiment, ou venait en second plan dans mes préoccupations , non par choix, mais par obligation et concours de circonstances.
Il faut dire que je n'ai pas supporté être loin des livres et des mots,que je ressentais chaque jour une très grande frustration , j'ai envie de m'exprimer à nouveau , les quelques instants que je consacrais à surfer de blog en blog m'ont fait constater combien la blogoma a évolué , la blogoma est une inestimable mine d'artistes et d'intellectuels et j'ai à nouveau envie de participer à cette dynamique conviviale, de tendre mes voiles moi aussi sur l'océan , j'ai vraiment été ébloui par la richesse de certains blogs et donc je ne veux plus qu' "errance" se limite à mes modestes productions littéraires , je veux qu'il devienne ma tribune,et ma fenêtre sur vous!

j'ai essayé de relooker ce blog ( le résultat n'est pas fameux fameux,je sais , :)) ) , j'ai pensé aussi à le rebaptiser ; mais finalement je trouve que l'errance reste toujours mon état d'esprit, certe il ne s'agit plus d'une fatalité , ou d'une quête de soi ou recherche d'alternatives , il est question d'une philosophie que j'ai adoptée ; j'ai appris à considérer l'aspect positif de l'errance des pensées et des reflexions , celle qui permet d'aller vers l'autre , de voguer , de chercher d'autres horizons ,se réinventer , d'apprendre ,vivre , vivre, vivre, cent vies dans la vie...rien que par la puissance de l'esprit.
J'ai mûri !!!!????

Je remercie ceux et celles qui ont continué à me lire, à venir chercher de mes nouvelles,mes campères de la blagoma qui se reconnaitront , je remercie énormément les nouveaux venus qui ont fait escale ici , je remercie ceux qui ont glissé un mot par ci par là sur mes anciens posts , je remercie ceux et celles qui m'ont écrit,et particulièrement celle qui m'a "sommer" de revenir , c'était pour moi un véritable plaisir , une chance de vous connaitre et de discuter avec vous.

L'aventure continue.